D’une rive à l’autre
Parfois mon âme rêveuse vagabonde
Dans les ruelles pavées de Saint Jean
Parfois mon âme rêveuse vagabonde
Dans les ruelles pavées de Saint Jean
Glanant de ci, de là, à la ronde
Les souvenirs des calèches d’antan.
Les belles en crinoline trottinaient,
Des cordeliers au pont Lafayette,
Les belles en crinoline trottinaient,
Des cordeliers au pont Lafayette,
Tandis que les canuts s’activaient,
Tissant l’étoffe soyeuse des coquettes.
Les pentes de la Croix Rousse au couchant
Les pentes de la Croix Rousse au couchant
Embrasent les rives de la ville rose
Et me portent tout naturellement
Au sillage de péniches bien moroses.
Me prend alors l’envie de les suivre,
Filer Cap Sud Méditerranée,
Au sillage de péniches bien moroses.
Me prend alors l’envie de les suivre,
Filer Cap Sud Méditerranée,
À la quête des épices qui m’enivrent,
Sur les traces d’un Hannibal floué.
Respirer le sillage d’Elyssa
Quand aux rives turquoise elle succomba.
Le site de Carthage l’hypnotisa
Respirer le sillage d’Elyssa
Quand aux rives turquoise elle succomba.
Le site de Carthage l’hypnotisa
Quand la fleur de jasmin l’enchanta.
D’une rive à l’autre mon cœur balance,
À Lyon petite fourmi citadine,
D’une rive à l’autre mon cœur balance,
À Lyon petite fourmi citadine,
Imprégnée de cette douce France,
Mais nostalgique de Tunis Marine.
Par Aicha Chérif.