Je vous invite à une
promenade émerveillée sur les chemins nocturnes du ciel, pendant
ces nuits du mois d’août parcourues d’étoiles filantes.
Glissés sur le néant de nos vies incertaines,
Leurs lointaines lueurs embellissent nos soirs.
D’obscure solitude sans dire nos destins ?
Hors du temps, sans limite, l’infini les appelle
De sa voix de silence, déjà elles ne sont plus.
Où commence le bleu des frontières célestes ?
Évanescents, furtifs, minuscules lumières
Et les scintillements du ciel qui nous enlace
Ne sont que les miroirs de nos vies passagères.
Merveilleuses lueurs, éclairs du temps qui passe,
Inquiétants et lointains, étincelants, si proches,
Éphémère espérance, ils meurent en naissant,
Leur frêle écharpe d’or se disperse à jamais
Et nos yeux incrédules espèrent la voir encore
Mais le noir l’engloutit au fond du ciel désert,
Souvenir de merveille, furtive incandescence…
Que la soie noire des nuits couvre d’un voile obscur
Nos vies se sont écrites en fines lettres d’or
Avant de s’effacer au cœur du grand mystère.
Par Elyane Rejony, inédit.
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