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Un hippodrome
a fonctionné au bout de la Presqu’île de 1841 à 1848, dessiné dès 1826 par René
Dardel de Montrobert, là où une course (six partants s’affrontant deux à deux
sur trois tours de 700 mètres) avait été organisée le 1er Mai 1839
en l’honneur du roi Louis-Philippe sur ce qui était un champ de Mars, la place
Charles X, puis place Louis-Philippe et enfin place de l’Hippodrome, bien
réduite lors de la construction de la gare, de logements et de l’église
Sainte-Blandine (achevée en 1869) à la fermeture de l’hippodrome en 1848 quand
la République cesse de subventionner courses et jockey-club.
Le marché aux chevaux qui se tenait place Bellecour chaque samedi fut déplacé rue Seguin et appelé « Charabara », terme dont on ignore l’origine. Il laissa en 1921 place aux entrepôts frigorifiques qui seront agrandis en 1930 puis 1955 avant de laisser place à la patinoire en 1967.
Un abattoir public est construit entre 1837 et 1840 par Louis Dupasquier près du quai Perrache : il servira jusqu’en 1918 avant sa démolition en 1933. L’affiche annonçant son ouverture pour le 1er janvier 1840 précisait qu’il entraînait la « suppression des tueries particulières et publiques dans l’enceinte de la ville de Lyon » au nombre de quatre alors : celle des Terreaux (ancienne Boucherie des Lanternes car édifiée quand on combla le canal du fossé de la Lanterne), celle de l’Hôtel-Dieu, celles de Saint-Georges et Saint-Paul.
Baltard (le père) construisit en 1831 la prison Saint-Joseph à Perrache, remplaçant celle de la rue Sainte-Hélène succédant elle-même au noviciat des Jésuites depuis 1773. Louvier réalisera la prison Saint-Paul de Perrache en 1855 à côté de celle Saint-Joseph de Baltard à qui la relie un passage sous la rue Delandine (facilitant des évasions en 1870, couvertes par le procureur de la République Louis Andrieux qui, avocat opposant à l’Empire, avait été « pensionnaire » de Saint-Joseph) pour remplacer la maison d’arrêt incluse dans le Palais de Justice. (Les prisons Saint-Joseph et Saint-Paul finiront par déménager à Corbas en 2009)
Un asile de nuit ouvre en 1887, rue Seguin à Perrache, avec 26 places pour les femmes, 65 pour les hommes et 14 pour les enfants. Jusqu’en 1921, il accueillera les gens de passage ou les « nécessiteux » mais devra vite refuser des demandes.
Augagneur inaugure en 1889, à la place de la statue de l’empereur, le monument de la République place Lazare Carnot (ex-Napoléon, Perrache, Louis XVIII en remontant le temps) qui fut dépecé par les mêmes travaux de 1974.
Le marché aux chevaux qui se tenait place Bellecour chaque samedi fut déplacé rue Seguin et appelé « Charabara », terme dont on ignore l’origine. Il laissa en 1921 place aux entrepôts frigorifiques qui seront agrandis en 1930 puis 1955 avant de laisser place à la patinoire en 1967.
Un abattoir public est construit entre 1837 et 1840 par Louis Dupasquier près du quai Perrache : il servira jusqu’en 1918 avant sa démolition en 1933. L’affiche annonçant son ouverture pour le 1er janvier 1840 précisait qu’il entraînait la « suppression des tueries particulières et publiques dans l’enceinte de la ville de Lyon » au nombre de quatre alors : celle des Terreaux (ancienne Boucherie des Lanternes car édifiée quand on combla le canal du fossé de la Lanterne), celle de l’Hôtel-Dieu, celles de Saint-Georges et Saint-Paul.
Baltard (le père) construisit en 1831 la prison Saint-Joseph à Perrache, remplaçant celle de la rue Sainte-Hélène succédant elle-même au noviciat des Jésuites depuis 1773. Louvier réalisera la prison Saint-Paul de Perrache en 1855 à côté de celle Saint-Joseph de Baltard à qui la relie un passage sous la rue Delandine (facilitant des évasions en 1870, couvertes par le procureur de la République Louis Andrieux qui, avocat opposant à l’Empire, avait été « pensionnaire » de Saint-Joseph) pour remplacer la maison d’arrêt incluse dans le Palais de Justice. (Les prisons Saint-Joseph et Saint-Paul finiront par déménager à Corbas en 2009)
Un asile de nuit ouvre en 1887, rue Seguin à Perrache, avec 26 places pour les femmes, 65 pour les hommes et 14 pour les enfants. Jusqu’en 1921, il accueillera les gens de passage ou les « nécessiteux » mais devra vite refuser des demandes.
Augagneur inaugure en 1889, à la place de la statue de l’empereur, le monument de la République place Lazare Carnot (ex-Napoléon, Perrache, Louis XVIII en remontant le temps) qui fut dépecé par les mêmes travaux de 1974.
Si la brasserie
Rinck du cours Suchet a laissé place à
une maison de retraite, la Georges brasse toujours.
Le Centre d’échanges de Perrache, inauguré en 1976, complément
du tunnel foré en 1964, coupe encore davantage la ville du quartier derrière
les voûtes, animé par le marché-gare
de 1961 à 2009 et actuellement en pleine rénovation avec le projet Confluences ; il a fait disparaître la
perspective du cours du Midi (devenu de Verdun) entre les fleuves même si l’on
y a installé le musée d’Art Contemporain
de 1993 à 1997, et le préfet l’avait qualifié de « ligne
Maginot » !
Le 9 Mai 1961 ouvre le Marché-Gare de Perrache,
projet initié en 1950 sous le mandat d’Herriot, construit là où étaient la gare
du Bourbonnais et la gare d’eau Seguin, créant une vive animation dans le
quartier et remplaçant le Marché de Gros des quais Saint-Antoine et Romain
Rolland entre le pont du Change et le pont Tilsit, mais il disparaîtra vers la
fin 2009 car en janvier 2009 a ouvert à Corbas un Marché de Gros ultramoderne.
Ce marché-gare de Perrache était équipé de ponts-bascules et pratiquait la
vente au « Veiling ».
La patinoire du cours Charlemagne a été édifiée sur le site des entrepôts frigorifiques en 1967 et accueille aussi bien les hockeyeurs que les patineurs artistiques.
On peut gagner maintenant le centre de la Presqu’île par une voie piétonne, la rue Victor Hugo très animée, qui gagne le complexe Bellecour - Antonin Poncet rénové puis la rue de la République.
La patinoire du cours Charlemagne a été édifiée sur le site des entrepôts frigorifiques en 1967 et accueille aussi bien les hockeyeurs que les patineurs artistiques.
On peut gagner maintenant le centre de la Presqu’île par une voie piétonne, la rue Victor Hugo très animée, qui gagne le complexe Bellecour - Antonin Poncet rénové puis la rue de la République.
Par Pierre Cœur.
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