Un texte, une image, vous plait ? Vous souhaitez l'emporter et le partager pour votre plaisir personnel ? Pensez à l'auteur : n'oubliez pas l'endroit où vous l'avez trouvé, ni le nom de celui ou celle qui vous a offert du plaisir... et laissez un petit mot. Les auteurs aiment savoir que leur travail intéresse.
Vous souhaitez en savoir plus sur l'UERA ? Sur un auteur en particulier ? Visitez le site internet uera.fr
, le blog infos de l'association, ou les blogs personnels (liens à droite).

Tableaux en attente d'écrits UERA

jeudi 6 mars 2014

Anecdote villeurbannaise


« que d’eau, que d’eau.. ! » 

Villeurbanne n’est pas Aix-les-Bains, ni Vichy, ni Evian, ni même quelque ville d’eaux alentour avec Casino, kiosque à musique et théâtre de verdure… Mais cependant il y eut, il y a environ cinquante ans, en cette cité des velléités thermales nées de l’apparition quasi-miraculeuse d’une source aux confins de la route de Genas, là où Villeurbanne se dispute ses limites territoriales avec Bron… Bron qui parce que son nom en allemand veut dire source se serait bien approprié cette manne liquide inespérée… Le Progrès d’alors se fit l’écho quotidien de ce geyser incompréhensible, rendant muets les plus grands spécialistes, imaginant quelque tour joué par un bras perdu du Rhône, comme cette résurgence au Mont Joyeux, qui parvint à se faire identifier comme une rivière, la Rize, qu’elle n’est pas… Toujours est-il que la nouvelle connue c’est par centaines voire milliers que les lyonnais foulèrent le sol de Villa Urbana, plus antique que Lugdunum. Chacun venant avec sa bouteille, son verre, ses bidons… Et chacun prêtant à cette eau des vertus exceptionnelles comme l’eau de Spa, ou celle de la Fontaine de Vaucluse… Dante y aurait retrouvé sa Béatrice si un jour l’eau ne devint boue puis marigot pour disparaître définitivement corps et bien. 
Pendant des dimanches l’Harmonie Municipale jouait des airs à faire pâlir d’envie André Rieu et Villeurbanne semblait vraiment un havre de paix pour thermalistes d’occasion…L’important c’est d’y croire.

Par Jacques Bruyas.
Chronique villeurbannaise, écrite pour Le progrès en 2010.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire