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lundi 6 juillet 2015

Promenade UERA en Dauphiné - 1

Chronique d’une journée particulière 

Nous étions 25. 25 à 8 h du matin sur la place Jean Macé à attendre, non pas Godot, mais un car devenu espérance puis mythe et enfin réalité. Une heure plus tard... Première étape de notre périple à St-Maurice-de- Rémens. Aucun renard. Aucune rose. Personne pour nous accueillir devant le caveau de la famille Saint-Exupéry. Peut-être, en étant très attentifs aurions-nous perçu le rire léger du Petit Prince... Peut-être.
En son château familial où enfant, Saint Ex échafauda ses premiers rêves d’oiseau ivre de vent, nous attendaient deux "gardiens du temple". Cyril Goudard et Eddy Labbé, bien décidés à ne pas voir disparaître la mémoire de ce lieu et que notre président Jacques Bruyas rassura, au nom de tous les membres de l’UERA. Engagement fut pris d’aider concrètement à la promotion de l’Association pour la sauvegarde et la promotion de la Maison d’Enfance d’Antoine de Saint-Exupéry. En les quittant, je me suis retournée un instant et j’ai cru apercevoir le Petit Prince, une main posée sur la tête d’un renard roux, il nous souriait...  
Le temps d’un déjeuner à l’Auberge de Larina, à Chatelans, de dialogues en anecdotes, des prémisses de roman se tracent entre nous, des rencontres fortes, que l’on peut espérer pérennes comme la lauze dont le musée attenant à l’auberge retrace l’histoire en redonnant force et vigueur aux tailleurs de pierre d’antan.
À 15 h était donnée en un autre château, celui de Brangues, une représentation intimiste. Paul Claudel n’est pas un personnage que l’on fait attendre. 15 h approchant. Tout d’abord, se rendre, tous, avec des fleurs pour la beauté et la solennité, après avoir traversé le parc,  en retrait du bruit et de la  fureur du monde ; là où Claudel  règne désormais en veilleur immobile. Retraverser ensuite le parc, sous la morsure d’un soleil en majesté, et rejoindre quelques-uns des comédiens des Tréteaux de France, pour une table ronde autour de la correspondance  entre Paul Claudel et Gaston Gallimard.  Regretter l’absence de Robin Renucci, appelé sur un autre chantier.
Nouvelle rencontre sous les arbres du parc, face au château. Avec le Maire, Didier Louvet, personnage attachant et passionné, pour évoquer  avec lui  la « résistible aventure » de Brangues ; son défi de donner vie au Musée Stendhal Claudel, l’entendre me conter sa rencontre avec Robin Renucci, l’amitié féconde qui  germa, et permit la belle aventure des Trétaux de France. Sensation forte d’un lieu "habité" intensément vibrant où le théâtre, dans sa plus noble acception, est partage et proximité non élective avec le public, par la volonté d’êtres d’exception comme Robin Renucci et Didier Louvet...
Quitter Brangues. Pour une dernière halte. D’autres fleurs. Frédéric Dard  et  Saint Chef, une autre histoire.
Histoires, anecdotes, secrets avouables, que Jacques Bruyas égrena tout au long du voyage pour notre plus grand bonheur.
 
Par Sylviane Sarah Oling

4 commentaires:

  1. Bonsoir et merci pour votre soutien. Cela nous a fait plaisir de vous recevoir.
    Petite précision, l'un des "gardiens du temple" n'était pas Hervé Morin (Secrétaire de l'association) mais moi-même : Eddy Labbé (Trésorier).
    Eddy Labbé

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  2. Bonjour, malheureusement depuis votre visite plus de nouvelle de votre président. Nous avions espoir que son engagement ne reste pas lettre morte. Mais peut être que l'essentiel est invisible pour les yeux...

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