[...] Stève et moi, emmenons Ilona et Théo à Névache pour une promenade dans un vieux village de la vallée de la Clarée. Bien calés dans la luge, les deux cousins lèvent la tête en passant sous les guirlandes. D’énormes paquets cadeaux sont suspendus entre les vieux chalets de pierres et de bois ; c’est sans doute le village du père-Noël. « C’est trop bien ici, on reste là » décrètent-ils !
En rentrant de Névache, on aperçoit la vieille ville de Briançon toute illuminée. Par delà les fortifications, on aperçoit, les remparts de l’énorme citadelle perchée sur son piton rocheux. Nimbées de lumières les silhouettes de son église, de sa chapelle, et de son beffroi se détachent comme des photophores dans le crépuscule naissant. C’est magique et tellement captivant, que nous allons chercher Paprika à l’appartement pour une ballade nocturne dans la vieille ville. Petits dérapages contrôlés sur le parking transformé en patinoire et nos deux voitures sont garées juste au-dessus de la cité Vauban. Petite glissade en Moon-boots et hop Querrian et Théo se retrouvent les fesses par terre, suivis de leur cousine venue les secourir. En véritables équilibristes papy et mamie s’accrochent désespérément l’un à l’autre, tandis que Stève tient d’une main ferme Ilona qui se débat dans l’espoir d’une nouvelle chute rigolote. Passés la porte de Pignerol les cousins sautent à cloche pieds la gargouille de la grande rue commerçante. Première boutique, premières marmottes sifflant les passants, premiers clin d’oeil aux touristes qui oublieraient l’achat d’un souvenir ! Théo et Ilona dansent devant les marmottes allumeuses qui sifflent allègrement. Ils passent et repassent devant les marmottes et réclament une peluche chacun. Papy et mamie font la sourde oreille et continuent de descendre la grande rue comme si de rien n’était. Jusqu’à la place d’Armes les marmottes nous sifflent et les gamins nous harcèlent. La grand-rue descend à pic vers les remparts dominant la ville nouvelle. Un petit coup d’oeil en contre bas et à la porte d’Embrun et on remonte la rue jusqu’à la fontaine toute gelée de François 1er. Les marmottes nous interpellent à nouveau et semblent nous dire « hep là, c’est par ici les cadeaux ! ». Théo et Ilona sont heureux. Querrian fait la moue car il n’a rien choisi alors qu’on passe à nouveau sous la herse de la porte de Pignerol et qu’après avoir franchi le pont-levis enjambant les douves, c’est trop tard. Pauvre Querrian, il s’est tout de même rattrapé le lendemain soir. Les vacances à Briançon se terminent avec un soleil resplendissant, on quitte à regret la vieille ville illuminée où l’on trainait nos Moon-boots après le ski. On y flânait parfois le soir quand la pénombre s’installait dans ses ruelles plongeant sur des remparts isolant la vieille ville de la nouvelle. On repasse sans problème le Col du Lautaret encore moins enneigé qu’à l’aller……On a quand même passé une bonne semaine avec soleil et neige à profusion. Pour le 31 au soir, on a bu et mangé à s’en faire éclater la panse. Avec les cotillons on s’est déguisé, on s’est lancé des boulettes et on s’est tous écroulés sur nos lits vers minuit.
Fin d’une année, début d’une autre. La jolie page de Briançon est tournée.
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En rentrant de Névache, on aperçoit la vieille ville de Briançon toute illuminée. Par delà les fortifications, on aperçoit, les remparts de l’énorme citadelle perchée sur son piton rocheux. Nimbées de lumières les silhouettes de son église, de sa chapelle, et de son beffroi se détachent comme des photophores dans le crépuscule naissant. C’est magique et tellement captivant, que nous allons chercher Paprika à l’appartement pour une ballade nocturne dans la vieille ville. Petits dérapages contrôlés sur le parking transformé en patinoire et nos deux voitures sont garées juste au-dessus de la cité Vauban. Petite glissade en Moon-boots et hop Querrian et Théo se retrouvent les fesses par terre, suivis de leur cousine venue les secourir. En véritables équilibristes papy et mamie s’accrochent désespérément l’un à l’autre, tandis que Stève tient d’une main ferme Ilona qui se débat dans l’espoir d’une nouvelle chute rigolote. Passés la porte de Pignerol les cousins sautent à cloche pieds la gargouille de la grande rue commerçante. Première boutique, premières marmottes sifflant les passants, premiers clin d’oeil aux touristes qui oublieraient l’achat d’un souvenir ! Théo et Ilona dansent devant les marmottes allumeuses qui sifflent allègrement. Ils passent et repassent devant les marmottes et réclament une peluche chacun. Papy et mamie font la sourde oreille et continuent de descendre la grande rue comme si de rien n’était. Jusqu’à la place d’Armes les marmottes nous sifflent et les gamins nous harcèlent. La grand-rue descend à pic vers les remparts dominant la ville nouvelle. Un petit coup d’oeil en contre bas et à la porte d’Embrun et on remonte la rue jusqu’à la fontaine toute gelée de François 1er. Les marmottes nous interpellent à nouveau et semblent nous dire « hep là, c’est par ici les cadeaux ! ». Théo et Ilona sont heureux. Querrian fait la moue car il n’a rien choisi alors qu’on passe à nouveau sous la herse de la porte de Pignerol et qu’après avoir franchi le pont-levis enjambant les douves, c’est trop tard. Pauvre Querrian, il s’est tout de même rattrapé le lendemain soir. Les vacances à Briançon se terminent avec un soleil resplendissant, on quitte à regret la vieille ville illuminée où l’on trainait nos Moon-boots après le ski. On y flânait parfois le soir quand la pénombre s’installait dans ses ruelles plongeant sur des remparts isolant la vieille ville de la nouvelle. On repasse sans problème le Col du Lautaret encore moins enneigé qu’à l’aller……On a quand même passé une bonne semaine avec soleil et neige à profusion. Pour le 31 au soir, on a bu et mangé à s’en faire éclater la panse. Avec les cotillons on s’est déguisé, on s’est lancé des boulettes et on s’est tous écroulés sur nos lits vers minuit.
Fin d’une année, début d’une autre. La jolie page de Briançon est tournée.
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Par Cymone.
Extrait de COLOPATHIE-PARTY. COLOPATHIE partie, éditions Edilivre, 2012.
Oh, ce que j'ai pu aimer Briançon et ses vallées ! La Haute Vallée de la Clarée est belle, belle à vous couper le souffle ! C'est une véritable merveille que ce pays ! Que de souvenirs inoubliables ! Quelle beauté !
RépondreSupprimerMerci de le faire revivre sur ces quelques pages !
Merci Dana pour ce message qui me touche beaucoup. J’ai hésité à citer Briançon dans le promeneur de l’UERA, car depuis le redécoupage des régions, le Dauphiné n’existe plus que dans les esprits de ceux qui sont encore dauphinois dans leurs têtes. Outre les imposantes fortifications de Vauban à Briançon, et les paysages magnifiques du briançonnais, le ciel est d’un bleu si intense qu’il en est inoubliable. Merci encore. Dans l’espoir de vous rencontrer à l’UERA. Bien cordialement. Cymone
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